Vokoum, 19 juillet 2025 – Le village de Vokoum, situé à une quinzaine de kilomètres de Diébougou, a accueilli une opération de reboisement ce samedi, dans le cadre de l’initiative présidentielle « Reverdir le Faso ». L’activité, portée par la direction provinciale de l’environnement de la Bougouriba, a permis la mise en place d’un bosquet de plantes médicinales avec l’appui de la Banque UBA Burkina, qui a offert 500 plants.
Après une étape jugée satisfaisante à Garango, c’est au tour de Vokoum de bénéficier de cette action de reforestation. L’objectif est clair : contribuer à la restauration du couvert végétal, promouvoir les plantes à usage médicinal, et renforcer l’engagement communautaire pour la protection de l’environnement.
Présent sur les lieux, le chef d’agence de UBA Burkina, M. Bambara, a rappelé que cette opération s’inscrit dans la dynamique de responsabilité sociétale de la banque : « UBA est une banque citoyenne. À travers cette action, nous répondons à l’appel de notre directeur général qui a fixé un objectif national de 10 000 arbres à planter. »
Le Haut-Commissaire de la Bougouriba, M. Amidou Konaté, a salué cette initiative conjointe entre acteurs étatiques et secteur privé, félicitant la direction provinciale de l’environnement pour son engagement constant, tout en appelant la population à prendre soin des plants mis en terre.
Le chef du village de Vokoum, touché par le choix de sa localité, a exprimé sa gratitude. Il a même offert une portion de terre pour accueillir le futur bosquet communautaire, en gage de son adhésion à l’initiative.
Le médecin-chef du district sanitaire a également pris part à la cérémonie, soulignant les bienfaits des plantes médicinales dans la prise en charge sanitaire locale. Le président des associations de tradipraticiens a, quant à lui, insisté sur la nécessité de préserver ces ressources naturelles indispensables à la médecine traditionnelle.
Avec cette opération, Vokoum devient un maillon fort de la chaîne de reboisement au Burkina Faso. La synergie entre services techniques, autorités locales, partenaires privés et populations témoigne d’une volonté collective d’agir pour l’environnement.
Issouf SANFO
