.
.

Les Echos du Sud-Ouest

.

11 décembre 2022 dans la région du sud-ouest: Des récipiendaires s’expriment


A l’occasion de la célébration du 62e anniversaire de l’indépendance de notre pays 89 personnes ont été distinguées au Sud-ouest. Quelques uns expriment leurs sentiments après cette reconnaissance de la nation à leur égard.

KAMBOU Jean-Marie, Chef de la Circonscription d’éducation de base Gbomblora dans la province du Poni, chevalier de l’ordre de l’étalon

« Ce qui m’a valu cette distinction c’est certainement le mérite reconnu par les plus hautes autorités par rapport à ce que nous faisons au quotidien.  Pour nous, c’est notre mission que nous exerçons mais si au delà de cette mission, les plus hautes autorités jugent nécessaire de nous récompenser,  c’est une grande satisfaction pour nous. Le sentiment qui m’anime est de reconnaitre que lorsque l’on travaille, le mérite peut être reconnu. Sous d’autres cieux, la tendance était que la méritocratie avait disparu. Par ce geste, je m’aligne à ça pour dire que quel que soit ce que l’on fait le mérite peut encore être reconnu dans ce pays. Ce mérite revient à tous les acteurs parce qu’il n’y a pas de héro solitaire, il n’y a pas de CEB sans enseignants. Je leur reconnais ce mérite et je leur dédie cette médaille ».

KAMBOU Binaté, notable de la Gbomblora, chevalier de l’ordre du mérite burkinabè

« J’ai beaucoup fait pour ma commune, Gbomblora. J’ai beaucoup œuvré pour son développement. Il y a une association qui m’appuie. Elle a construit le centre communautaire. J’ai aussi négocié une école pour le village de Houièo avec Madeleine PERE et les gens de ce village ont eu beaucoup de fonctionnaires grâce à cette école. Je ne sais que dire, je dédie cette médaille à toute la population de Gbomblora et à ma famille en particulier. Je dédie cette médaille aussi à mon fils Hypo qui se trouve à Dori en ce moment ».

PODA Sié Anderson, instituteur à la CEB de Bouroum-Bouroum, Médaillé d’honneur des collectivités locales

« Ce qui a valu cette médaille, c’est le travail, le sacrifice. Je suis content. C’est un sentiment de joie qui m’anime actuellement. Quand on travaille et le mérite est reconnu, c’est aussi une invite à mieux faire. Seul le travail paye. J’invite ceux qui voudraient un jour voir leur mérite reconnu à travailler. Le travail sera toujours récompensé par Dieu et par les hommes aussi ».

Madame YOUL née MEDA Judith, Présidente de l’association Teo-malu à Gaoua, chevalier de l’ordre du mérite burkinabè.

« J’ai reçu cette décoration grâce au travail. Le travail paye toujours. C’est par le travail que nous avons reçu cette médaille. Nous intervenons dans le domaine de la transformation, de l’artisanat et de l’alphabétisation. Je me sens humblement fière. C’est un travail collectif, ce n’est pas un travail individuel. Quand on parle d’association c’est qu’il y a des gens derrière qui vous poussent. C’est au nom de toutes ces femmes que cette médaille nous a été décernée ce matin. Le but de l’association c’est d’accompagner les femmes dans les activités génératrices de revenus, je pense qu’aujourd’hui on pourra dire que l’objectif est un peu atteint ».

OUATTARA Bèma Ismaël Kalilou Max Valérie, Agent du trésor à la perception de Batié,  Médaillé d’honneur des collectivités locales

« C’est mon acharnement au travail, le travail bien fait, mon assiduité qui m’ont valu cette médaille. C’est un sentiment de reconnaissance qui m’anime en ce moment. Ça fait près de 25 ans, si aujourd’hui on reconnait mon mérite sur le plan régional (il faut le préciser, j’ai été proposé par la trésorerie régionale du sud-ouest), je suis satisfait et je pense que c’est une invite à mieux faire. J’invite les collaborateurs à bosser bien pour faire avancer le pays ».

Dar Flavien DA



Articles similaires

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *