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Les Echos du Sud-Ouest

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Première journée de l’éleveur de Kampti: La dynamisation de l’élevage au cœur des échanges


Les activités marquant la 1ère édition de la Journée de l’éleveur ont débuté le vendredi 24 Janvier 2020 à la mairie de Kampti sous le thème : « quelle stratégie de pérennisation de la cohabitation pacifique entre les exploitants des ressources naturelles du monde rural ? » La cérémonie d’ouverture a eu lieu en présence du co-parrain madame Laure ZONGO/ HIEN Directrice Générale de la CARFO, et des autorités locales de la commune de Kampti.

Au Burkina Faso l’élevage occupe une place prépondérante sur le plan économique, social et environnemental. C’est consciente de cette réalité et dans l’optique de permettre une bonne visibilité, des productions et produits animaux de la commune de Kampti que la fédération des éleveurs a initié ces 72 heures d’activité.

Pour le président de la fédération Barry Ousseni ces 3 jours dédiés aux éleveurs de Kampti répondent à un besoin « l’élevage est une activité qui est beaucoup pratiqué ici, c’est pourquoi nous avons vu qu’il était de bon ton d’organiser une activité qui va réunir tous les éleveurs afin de discuter des problèmes liés au secteur et partager les expériences afin de contribuer nous aussi à booster le développement de la commune de kampti, de la région du sud-ouest voire du Burkina tout entier » .Présente à la cérémonie d’ouverture de la 1ère édition de la journée des éleveurs la directrice générale de la CARFO co-parrain Laure ZONGO/ HIEN a exprimé son satisfecit quant à l’initiative de la fédération « étant une fille de la province, et pratiquant aussi l’élevage mon époux et moi je ne pouvais pas m’empêcher de répondre présente à cette 1ère édition de la journée des éleveurs. J’encourage les acteurs du domaine à faire sienne cette journée pour plus de productivité ». Des propos renchéris par Jean De La Croix POODA maire de la commune de kampti : « je voudrais remercier ceux qui ont eu  l’idée d’organiser une telle activité. Nous pensons que ça va servir non seulement aux éleveurs mais aussi à la population. »

Les productions animales contribuent au renforcement de la sécurité alimentaire et les activités d’élevage sont sources d’emplois directs et indirects pour bon nombre de Burkinabè. Cependant le secteur rencontre de multiples difficultés. D’où la nécessité de se pencher sur la question de la santé des animaux. En cette 1ère journée, les participants ont bénéficié d’une communication sur les trypanosomiases animales et les produits prohibés. Une communication qui vient à point nommé selon les éleveurs car disent-ils cela leur permettra d’éviter les pertes liées aux décès d’animaux. A terme des 72 heures de l’éleveur de Kampti, les participants verront leurs connaissances renforcées sur les textes réglementant l’accès aux ressources pastorales et les bonnes conduites pour une cohabitation pacifique entre les exploitants des ressources naturelles du monde rural.

Sie Michael DAH



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