Il s’est tenu le samedi 13 juillet 2019 à la place de la nation, la première édition du festival de conte à Gaoua. Placé sous le thème « culture et cohésion sociale : socle d’un développement durable » ce festival est parrainé par l’ex maire de la commune de Gaoua Sansan YOUL et a connu la participation du premier responsable de la région Tagseba NITIEMA. Ce festival vise à promouvoir les valeurs de la cohésion sociale.
Les contes occupent une place de choix dans la société africaine. Pourtant, les contes sont en voie de disparition. C’est fort de ce constat que Boukary Kinda journaliste à la RTB2 Gaoua décide de lancer la première édition du festival des contes.
Pour le promoteur Boukary Kinda il ne faudra pas perdre de vue cette valeur qui constitue le socle d’un mieux vivre ensemble « c’est une valeur qui est en train de disparaître et il faut nécessairement le promouvoir, le constat est triste le vivre ensemble a pris un coût , ma vision est de contribuer à la paix, à la cohésion sociale et à l’intégration des différentes communautés à travers ce festival ». Pour une première ce fut un coup de maître. « c’est un sentiment de satisfaction qui m’amine dû au faite que j’ai pu tenir, vue les difficultés de mobilisation des ressources financière » .
Sept conteurs ont pris part à ce festival . En Lobiri, Birifor, Dagara, ils ont tenu en haleine le public sorti pour la circonstance. Au terme de la séance chaque conteur a vu sa prestation récompensé. Yelli Somé est la grande gagnante de la nuit des conteurs. En plus des gadgets elle empoche une somme de 25000. « une mère et son enfant, le respect d’une mère revêt d’une importance capitale qu’elle qu’en soit son âge, sa laideur elle reste ta mère il ne faut pas la négliger, écouté les conseils de ta mère et tu seras béni » est le conte qui a valu à Yelli Somé ce premier prix. Sansan Youl ex maire de la commune de Gaoua, loue l’initiative « valoriser notre culture est une chose capitale, c’est à travers les contes qu’on éduque les jeunes, les leçons tirées à la fin servent de morale, la jeune génération doit s’intéresser».
Victorien DIBLONI