A l’occasion de sa rentrée politique, les militants du Mouvement du Peuple et du Progrès (MPP) et de l’Alliance des Partis de la Mouvance Présidentielle (APMP) de la région du sud-ouest ont tenu le 23 septembre 2018, une rencontre d’information. Elle a eu lieu dans la salle de conférence du Conseil Régional du Sud-ouest. Cette cérémonie avait pour objectif d’informer les militants à la base sur la situation nationale et d’échanger sur les recommandations émises en décembre 2017 sur la vie du pays afin de se donner les voies et moyens pour la réussite des futures échéances politiques.
Ils étaient nombreux les militantes et les militants du MPP et des partis de la majorité présidentielle des provinces du Ioba , de la Bougouriba , du Noumbiel et du Poni à se mobiliser ce dimanche pour prendre part à cette rencontre d’information. Ils ont passé en revue les propositions formulées par les camarades en décembre dernier sur la situation nationale et les problèmes liés à la rentrée des classes et à la rentrée politique. Le film de toutes ces recommandations a été fait par les membres de la délégation venue de Ouagadougou.
Selon le chef de cette délégation, Philippe Kabré par ailleurs président de l’UDBR (Union Démocratique Burkinabè pour la Reconnaissance), c’est une rencontre d’information et d’échanges afin que les militantes et militants puissent être informés pour éviter d’être victimes de la délation et de tout ce qui se dit autour de la situation nationale. Des acquis ont été enregistrés selon le chef de la délégation. Il s’agit du renforcement de l’autorité de l’état ,des négociations réussies avec les syndicats des ministères des finances et de l’éducation nationale ,l’implantation de nouvelles unités de commercialisation et de transformation. Mais l’arbre ne doit pas cacher la forêt .
Plusieurs défis doivent être relevés dans le futur par les militants, c’est le cri de cœur du président de la Fédération de l’Alliance des Partis de la Majorité Présidentielle de la région du Sud-ouest monsieur Jean Joseph Somda. Il s’agit notamment du oui au Référendum de 2019, le passage du Burkina Faso à la 5e République et les dispositifs du nouveau code électoral de notre pays.
Sansan DIOLOMPO