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Les Echos du Sud-Ouest

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Musique : Léonce DAH « le monde » son tout premier album


Léonce DA rejoint la grande famille des artistes.  Le « monde »,  c’est le titre du premier album  qu’il vient de mettre sur  le marché de disque. Employé de commerce, il aborde le vécu quotidien de ses concitoyens dans cet album de dix titres .Il chante en Dagara et en Français. Lisez plutôt.

Bafujiinfos : Qui est Léonce DAH ?

Léonce DAH :  Je m’appelle DAH Zenekoun Léonce né le 18 décembre 1982 à Iboké en côte d’ivoire. à l’état civil. Je suis rentré de la côte d’ivoire à l’âge de 5ans.J’ai fait l’école primaire à Tobo. Après avoir obtenu mon CEP, j’ai fait le CEG de Legmoin. J’ai poursuivi les cours au niveau du premier cycle à Ouagadougou et à Bobo Dioulasso où j’ai arrêté après la classe de 3ème. Je me suis dit l’école n’est pas la seule voie de réussite, il faut que je tente ailleurs et je suis allé à l’aventure.

Bafujiinfos : pouvez-vous nous parler de votre aventure ?

Léonce DAH : Ah oui,  en 2018 je suis  allé au Mali.  Et c’est précisément le 04 mars 2020  que je suis  revenu au pays des hommes intègres avec mon tout premier produit  baptisé « le monde ».

Bafujiinfos : Vous êtes revenu avec un album baptisé « le monde » pourquoi le monde ?

Léonce DAH : J’ai baptisé cet album le monde parce que le monde actuel n’est plus comme celui du passé. Aujourd’hui tout est basé sur la méchanceté, l’hypocrisie, ce qui est dans l’anormal. C’est ce qu’on voit de nos jours. Nous assistons à des tueries, l’homme fait du mal à son prochain, c’est déplorable.  Moi personnellement, j’ai rencontré pas mal de difficultés, cela m’a inspiré et je pense que  je ne suis pas le seul, nous sommes nombreux à vivre avec certaines difficultés. Raison pour laquelle j’ai nommé cet album « le monde », une manière aussi d’amener les hommes à changer de mentalité, à faire du bien. C’est vrai l’homme est toujours insatisfait.

Bafujiinfos : Dans quel studio l’album a été enregistré ?

Léonce DAH : J’ai enregistré l’album au studio OASIS à Sikasso au Mali grâce à l’appui de mon manager Claude Mahoro,  un Malien  qui m’a beaucoup soutenu dans la technique de réalisation de cet album.

Bafujiinfos : Comment êtes-vous arrivé dans la musique ?

Léonce DAH : En 2004,  j’avais l’amour  d’embrasser la carrière musicale.  J’écrivais des textes, je faisais de petites prestations, puis en 2019 mon rêve  est devenu une réalité, mon premier album a vu le jour. Je fais du zouglou  variété.

Bafujiinfos : Quelle est votre stratégie pour faire la promotion de votre album ?

Léonce DAH : La covid-19 a mis un frein sur la promotion. C’est un peu difficile de faire la promotion maintenant. Les activités sont bloquées et on ne peut plus faire de spectacle. C’est en faisant les spectacles que tu fais ta promotion, difficile  mais je tiens le bout. Franchement dit, moi-même je vends mon album. Lorsque j’arrive dans un lieu public je le présente   et je le vends à ceux qui veulent l’acheter.  Il y a certains qui achètent et d’autres me donnent des conseils. Pour moi c’est aussi une façon de faire ma promotion, puisque pour le moment tout est arrêté.

Bafujiinfos : Les activités culturelles sont bloquées pour cause de la maladie à coronavirus, bénéficierez-vous de soutien des personnes de bonne volonté ?

Léonce DAH : Des soutiens, financièrement je dirai non, mais moralement oui. Financièrement c’est moi-même je me débrouille. Mais moralement je reçois beaucoup de conseils, je profite ici dire vraiment merci au directeur provincial en charge des arts du tourisme et de  la culture du Poni qui m’a beaucoup conseillé,  on dit que le conseil est plus que de l’argent.

Bafujiinfos : Vous êtes un fils de la région du sud-ouest, quelle appréciation faite vous de la musique des artistes du sud-ouest ?

Léonce DAH : je viens de rentrer dans le domaine, je ne peux pas trop parler, je suis en train de prendre contact avec mes frères artistes mais je pense que chacun essaie de donner le meilleur de lui-même pour faire plaisir à nos parents du sud-ouest en faisant la promotion de nos différentes langues que nous utilisons pour chanter. C’est très important selon moi.

                   Interview réalisé par Victorien DIBLONI



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