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Les Echos du Sud-Ouest

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CHR de Gaoua : Des malades abandonnés à leur sort


Après la grève de 96 heures décrétée par le SYNTSHA, d’autres formes de luttes que sont le boycott des gardes et permanences sont menées dans les structures sanitaires depuis le 25 mai 2019. Elles dureront jusqu’au 3 juin 2019. Ce mouvement d’humeur est à l’origine de plusieurs décès dans les formations sanitaires notamment au Centre Hospitalier Régional de Gaoua.

Des patients et accompagnants désemparés, laissés à eux-mêmes. C’est le constat fait dans les services des urgences médicales, à la médecine en passant par la maternité, la chirurgie et bien d’autres services du CHR de Gaoua. Le boycott des gardes et des permanences  décrété par le SYNTSHA est mis en exécution au CHR de Gaoua. Le mot d’ordre  est respecté par les agents de santé et les malades en souffrent énormément. Des accompagnants témoignent. « Notre voisin est décédé hier nuit et c’est par manque de soins. Quand on est malade, on vient à l’hôpital et il n’y a pas de soin c’est grave. Personne n’est venue nous voir. J’ai dit à ma femme que si ça ne va pas à 10h, nous allons rentrés » a confié cet accompagnant. Un autre renchérit. « Nous sommes venus depuis avant hier.il n’y a pas un médecin qui est venu nous examiner. Le malade a des maux de ventre, de tête et de hanche. Nous voulons demander si on peut nous laisser rentrer« 

Le gouvernement dans cette situation est pointé du doigt. D’autres accompagnants eux demande de trouver une solution au problème. « Nous voulons que le gouvernement trouve une solution. Il doit résoudre le problème au plus tôt. On les a voté s’il y a un problème, ils doivent le résoudre au lieu de tourner. La question de santé n’est pas du jeu » s’est offusqué SoumailaGuiro.

Seul un médecin militaire fait la navette entre les services du CHR de Gaoua pour gérer certaines  situations.

Karim Ouattara



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