Le Conseil Economique et Social (CES) en collaboration avec la Radio Evangélique du Sud-Ouest(RESO) a organisé ce vendredi 18 octobre 2019 à l’ENEP de Gaoua une conférence sur le thème : « Cohésion sociale au Burkina : défis et perspectives pour un Burkina solidaire et prospère ». Une conférence entrant dans la cadre de la célébration du 20e anniversaire de la RESO et qui a connu la participation des autorités administratives, coutumières et religieuses.
Les défis liés à la cohésion sociale au Burkina Faso ces dernières années sont nombreux. Il s’agit entre autre du terrorisme, de l’incivisme etc. D’où le bien-fondé de cette conférence publique organisée par le Conseil Économique et Social (CES) et la RESO.
Cette conférence au profit de la population du sud-ouest vise selon le vice-président du CES Soumaïla OUEDRAOGO à « partager avec la population les préoccupations liées à la cohésion sociale afin de pouvoir communiquer les expériences et œuvrer ensemble pour une cohésion sociale base d’un développement durable ».
Occasion pour le CES d’inviter les acteurs de la cohésion en l’occurrence les médias à plus de professionnalisme dans le traitement des informations en temps de crise « toute information mal véhiculée peut entrainer des conséquences dommageables au niveau de la cohésion. Le journaliste doit maitriser les objectifs de la cohésion sociale et travailler de sorte à assurer cette cohésion au Burkina »
Une initiative qui vient à point nommé selon le Secrétaire Général de la région du sud-ouest Boubacar TRAORE. Pour qui, l’absence de la cohésion est synonyme d’un non aboutissement du développement. D’où « l’engagement de tous pour préserver la cohésion sociale dans la région » a-t-il ajouté
En 20 ans d’existence la radio Eso a mené plusieurs activités de sensibilisation au plan local et national pour la consolidation de la paix et de la cohésion sociale à en croire son directeur Daniel Narcisse KAMBOU. Il n’a pas manqué d’inviter les hommes de médias au respect des valeurs, de l’éthique et de la déontologie pour un Burkina où il fait bon vivre.
Sié Michael DAH