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Les Echos du Sud-Ouest

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Burkina Faso: le référendum constitutionnel prévu le 24 mars 2019


24 mars 2019. On connaît désormais la date du référendum pour l’adoption de la réforme constitutionnelle au Burkina Faso. En prélude à ce suffrage, une opération de révision du fichier électoral sera entamée d’ici quelques semaines, afin de prendre en compte les Burkinabè en âge de voter et dont les noms ne figurent pas sur le fichier électoral, en particulier les Burkinabè de l’étranger.

C’est dans un tweet que la commission électorale nationale indépendante (Céni) a annoncé le référendum sur la nouvelle constitution« Le président de la CENI, Newton Ahmed Barry, annonce le lancement prochain d’une révision du fichier électoral dans la perspective du référendum constitutionnel prévu pour se tenir le 24 mars 2019″. Selon un membre de la commission, la date prévue est le 24 mars 2019. Le projet de constitution a été remis au président Roch Marc Christian Kaboré, qui avait entamé les consultations avec toute la classe politique afin de trouver une voie consensuelle pour son adoption.

Face aux difficultés financières que traverse le pays, le gouvernement avait souhaité une adoption par voie parlementaire. Mais suite au refus des partis de l’opposition, le président Roch Marc Christian Kaboré a opté pour le référendum, car c’est « le consensus » qui a prévalu pendant la rédaction du document, nous explique un membre du gouvernement. « Dès le retour des vacances gouvernementales, le conseil des ministres devra confirmer les dates de la commission électorale par un décret », explique cette source.

Et c’est à ce moment que la Céni procédera à une révision du fichier électoral. Tous les Burkinabè en âge de voter et qui ne figurent pas sur le fichier pourront alors s’inscrire avec leur carte nationale d’identité ou leur passeport, comme prévu dans le nouveau code électoral.

Dans le nouveau projet de constitution qui sera soumis directement au peuple, aucun président ne pourra prétendre à diriger le pays pendant plus de 10 ans. Certains droits, comme l’accès à l’eau potable ou à un logement décent et la reconnaissance du droit à la désobéissance civile y sont consacrés.

source : RFI



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