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Les Echos du Sud-Ouest

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Biba palenfo : « Les femmes ont juste besoin d’un coup de pouce »


Son courage et sa combativité force l’admiration dans son entourage. Biba Palenfo puisque c’est elle qu’il s’agit est une femme exemplaire dans le domaine de l’entreprenariat. En effet de vendeuse de frites, Biba est aujourd’hui propriétaire d’une unité de    transformation du manioc basée à Gaoua. A l’occasion du 08 Mars 2018, Bafujiinfos est allé à sa rencontre.

Originaire de la région du sud-ouest du Burkina, Biba Palenfo est  native de la côte d’Ivoire. Femme battante, dévouée, déterminée  pleine de  motivation et de dynamisation ; Après  avoir passée quelques années en Côte d’ivoire , elle va rejoindre la maison familiale au Burkina.  Là, elle entreprit de frire les tubercules  comme la patate, l’igname etc.

Tout commence à partir de là. Selon ses dires « un jour pendant que je vendais les frites j’ai aperçu  des femmes venant d’un village voisin et portaient sur leur tête des tubercules de manioc. Aussitôt me vint à l’idée d’en acheter. C’est ainsi que j’en ai acheté pour 200francs. Le but que je poursuivais était de transformer ces tubercules de manioc en atiéké puisque je voyais cela en Côte d’ivoire où j’ai passé mon enfance ».Ce coup d’essai porta chance à Mme Palenfo Une autre source de revenue venait de naître. « Lorsque que j’ai compris que c’était un secteur porteur je me suis donné les moyens possible pour l’entretenir, le faire grandir et y exceller » a laissé entendre Biba PALENFO ».

Dès les premiers instants poursuit-elle, « j’ai fait un hangar où je me faisais aider par une employée dans cette activité de transformation. Voyant que l’activité devenait rentable avec une forte demande de la clientèle,  le projet  ‘’PDA’’ m’a  fait bénéficier d’une formation qui a vraiment révolutionner mon activité qui a connu un bon considérable et bref… »

C’est donc face   à cet essor considérable du secteur de la transformation  que va naitre l’idée de la création d’une Unité de Transformation moderne du Manioc en Atiéké, gâteaux, placali, tapioka etc. Cette  Unité viendra accroitre le taux de production et le chiffre d’affaire. S’engage alors les démarches pour l’obtention d’un terrain.

A la question de savoir si elle bénéficie d’une aide financière, matérielle et technique Biba PALENFO répond à l’affirmative. Si dans cette activité, Biba se dit être à mesure de répondre aux besoins de la famille,  contribuer à l’éducation des enfants  et jouis d’une bonne image hors des frontières du Burkina , il n’en demeure pas mal de difficultés qui freinent le bon fonctionnement de l’Unité de transformation . Il s’agit de la rareté de la matière première, le manque de matériels adéquats  pouvant booster le secteur, la et l’absence de main d’œuvre etc.

Face aux nombreuses difficultés qui émaillent l’activité,  Biba PALENFO ne compte pas jeter l’éponge.

« Qui ne risque rien ne gagne rien. On peut bien être femme et réussir, gouverner économiquement » dit-elle. A ce jour Biba PALENFO emploie dans son Unité 13 personnes et participe ainsi à la création d’emploi. Elle dit être disponible à partager son expérience avec ceux et celles qui en voudront.

Sié Michael Da



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