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Les Echos du Sud-Ouest

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Rentrée scolaire 2019-2020 : les commerçants font grise mine à Gaoua


A quelques jours de la rentrée  des classes, les  points de ventes des fournitures, et les librairies connaissent une affluence particulière.  Les parents d’élèves  et les élèves  s’attèlent à se procurer du matériel nécessaire pour démarrer cette rentrée des classes. Les commerçants profitent pour faire de bonnes affaires. Cette année les affaires tournent au ralenti. Une équipe de Bafujiinfos est allée faire le constat fait dans quelques points de vente de fournitures dans la ville de Gaoua.

Les vacances sont achevées, nous sommes à quelques jours de la rentrée des classes, les élèves  et parents d’élèves s’affaire pour être au rendez-vous. Pour une rentrée scolaire réussie il faut nécessairement acquérir des fournitures scolaires. Les prix des fournitures scolaires sont diversement apprécier par les clients. Madame  Delphine SOME est parent d’élève, elle a décidé de faire ses d’acquérir des fournitures pour ses enfants. Elle trouve que les prix sont abordables par ailleurs elle invite les enfants en faire bon usage et à bien les conserver car selon elle la vie est chère actuellement « Pour les prix ça va, je viens de payer des cahiers, des ardoises, des bics et bien d’autres articles de plus 5000 F CFA , il faut que nos enfants les utilisent bien et que cette année soit eux une année de réussite » . un autre parent d’élève, un retraité pense que les prix varient selon les kits scolaires payés et cela dépend aussi des fournisseurs « Si les fournisseurs vendent moins chères aux commerçant, nous allons les payer aussi moins cher mais dans le cas contraire, ça devient chère ».
La rentrée scolaire est une période d’angoisses pour les parents d’élèves mais chez les  commerçants c’est le moment de se faire de bonnes affaires. Traoré Siaka est propriétaire et gérant d’une librairie dans laquelle on peut trouver des fournitures scolaires de toutes les classes du CP1 à la terminale, pour lui les affaires sont aux ralenti « Les parents viennent au compte-goutte payer, ils disent qu’il n’y a pas d’argent, que le temps est dur, c’est difficile.  Ici,  je vends des fournitures de toute gamme pouvant aider tous les élèves à pouvoir réussir leur année scolaire. C’est vendu au même prix que sur le plan national ». D’un commerçant à un autre les réalités sont les mêmes Teonmana DA est boutiquier mais à cette rentrée il vend des kits scolaires.  « Cette année-là, jusqu’à la veille de la rentrée mais rien ne va du tout. La vie de nos jours est devenue dure, il n’y a pas de marché ». Pour la question d’attraction, il laisse croire que pour le moment, il n’y a pas de bousculade, les gens viennent mais payent difficilement. Pour lui, il ne pense pas que ce sont les prix, car ils n’ont pas été augmentés, c’est rester tel. C’est la vie qui est devenue plutôt dure ». Et Djinékroté DA de renchérir « Les clients disent que cette année il n’y a pas l’argent pour payer les fournitures, sinon les cahiers sont moyens chers, les cahiers grand format sont vendus à 800f , 500f , 250f. Il n’y a pas eu d’augmentation ». A moins de 48 heures  de la rentrée, l’affluence n’est toujours pas au rendez-vous pour les commerçants qui veulent profiter de cette période pour de bonnes affaires.

                                                                                    Victorien DIBLONI



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