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Les Echos du Sud-Ouest

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Fête du 8 mars : les femmes de Gaoua plus que jamais engagées à lutter contre l’insécurité


Le monde entier célèbre ce 8 mars 2019, la 162e journée internationale de la femme. Au Burkina Faso, c’est sous le thème «  Contribution de la femme à l’édification d’un Burkina Faso de sécurité, de paix et de cohésion sociale »  que cette journée est commémorée. A l’instar de leurs sœurs des autres localités du pays, les femmes  de Gaoua se sont retrouvées à la place du Haut-commissariat du Poni pour célébrer cette journée à elles dédiée. Cette célébration  a été placée sous la présidence du Haut-Commissaire  de la province du Poni  Marie Sylvanus  Doamba et le co-parrainage du Maire de la commune de Gaoua Fiacre Kambou, du Préfet du département de Gaoua Drissa Hema et de l’opératrice économique Hadja DA/TRAORE.

C’est la place du Haut-commissariat du  Poni qui a servi de cadre à la cérémonie officielle de célébration du 8 mars 2019 à Gaoua. Trois temps forts ont marqué cette cérémonie : les discours, la remise des prix du concours d’art culinaire et le défilé des femmes des différentes associations féminines de Gaoua. Cette année, le thème de cette journée est « Contribution de la femme à l’édification d’un Burkina Faso de sécurité, de paix et de cohésion sociale ». Tous les intervenants à la tribune ont salué la pertinence de ce thème. Pour le Haut-commissaire, le thème de cette année est plus que pertinent en ce sens qu’il offre l’occasion de mettre en exergue le rôle combien important que peuvent jouer les femmes dans la recherche de la paix et de la cohésion sociale qui sont de nos jours mises à rudes épreuve dans notre pays. Pour lui, ce sont les enfants et les femmes qui paient le plus lourd tribut dans les attaques ou les crises. La coordonnatrice départementale des femmes de Gaoua, Madeleine DA a embouché la même trompette. « La célébration de cette année se tient dans un climat sécuritaire très délétère où chaque jour que Dieu fait nous apprenons de mauvaises nouvelles annonçant des pertes en vies humaines. La femme est celle-là qui subit le plus les conséquences néfastes des crises sécuritaires ». Par conséquent, elle a invité ses consœurs à rester vigilantes et à œuvre pour la paix et la cohésion

sociale. Pour Djénité Hien, 2e Adjoint au Maire de Gaoua qui a livré le discours des parrains, le thème de cette journée trouve tout son importance et sa pertinence à travers la situation actuelle de notre pays caractérisée par de multiples attaques terroristes, des mouvements sociaux à répétition et des conflits communautaires récurrents çà et là qui deviennent de plus en plus inquiétants. Face à cette situation, ce sont les femmes qui en sortent veuves avec des orphelins à prendre en charge. C’est ainsi que le rôle des femmes dans la recherche de la paix et de la sécurité s’avère prépondérant car en tant que dépositaires des secrets des foyers, des maris et des enfants, elles sont les premières à détecter les signes de radicalisation de leurs conjoints et de leurs enfants, a laissé entendre le représentant des parrains.

Dans le cadre de la célébration de cette fête, un concours d’art culinaire a été organisé. Les lauréates de ce concours ont été primées au cours de cette cérémonie. Les lots sont composés de fourneaux, de t-shirts et de cartons de savon. Les femmes des différentes associations féminines ont défilé devant les autorités et la population sortie nombreuse pour cette fête. C’est au son de l’orchestre les Messagers du Poni et du Slameur Béranger Dabiré que cette cérémonie s’est déroulée. Cérémonie au cours de laquelle les femmes ont esquissé quelques pas de danse. À l’entame de cette cérémonie, l’assistance a exécuté en cœur l’hymne de la victoire pour réaffirmer leur patriotisme. Une minute de silence a été observée à la mémoire des victimes du terrorisme. C’est Tenkodogo dans la région du centre-est qui a abrité la célébration nationale de cette fête. Dans la région du Sud-ouest, c’est à Batié que les autorités régionales se sont retrouvées pour commémorer la 162e journée internationale de la femme.

Dar Flavien DA



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One thought on “Fête du 8 mars : les femmes de Gaoua plus que jamais engagées à lutter contre l’insécurité

  1. Kambou Sié Elie

    Sauf erreur de ma part Djéniti Hien est le 1er adjoint au maire de Gaoua et non le 2éme adjoint.
    Merci pour ce repportage.

    Reply

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