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Les Echos du Sud-Ouest

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FICOD/sud-ouest : l’état d’avancement des projets jugé satisfaisant par le comité d’octroi


Le comité d’octroi du Fond d’investissement pour les collectivités Décentralisées (FICOD) Sud-ouest s’est réuni le 20 décembre 2018 à Gaoua  pour échanger sur l’état d’avancement des projets approuvés lors des précédents comités d’octroi. Les membres dudit comité ont également eu droit à des informations sur le Fond de Développement Communal (FDC) phase II.  Ils ont en outre effectué une visite des infrastructures réalisées sur le terrain. Cette rencontre a été présidée par Cheick Napon, représentant du Directeur de Ecobank, président du comité d’octroi.

Examen et adoption du compte rendu de la première session du comité d’octroi, informations sur le FDC II et présentation de l’état d’avancement des projets approuvés lors des précédents comités d’octroi, ce sont les points qui ont fait l’objet d’échanges lors de la tenue du comité d’octroi du FICOD/Sud-ouest le 20 décembre 2018 à Gaoua.

Le FDC dans sa deuxième phase   a mis à la disposition du FICOD la somme de cinq millions d’euro. Ces ressources ont servi à la formation les élus notamment les exécutifs locaux élus en 2016. C’est au sud-ouest que le lancement de ces activités a eu lieu avant de s’étendre dans les autres régions. A ce jour, les acteurs de 11 régions sur 13 ont été formés. C’est également 41 projets dont 13 projets dans 13 communes de la région du sud-ouest qui ont été financés par cette deuxième phase du FDC. Ce sont entre autres une piste rurale à Batié, des boutiques de rue au marché de Gaoua, l’extension du lycée départemental de Midebdo, la construction des CEG de Loropéni et de Tioyo, la construction de l’école de Talière Sagnon. Hors mis les boutiques au marché de Gaoua qui sont achevées, les autres projets sont en phase de mise en œuvre.  « Nous osons espérer que dans le premier trimestre  2019, ces projets vont démarrer et par exemple pour les écoles qu’avant les vacances les élèves puissent disposer des salles de classes » a dit Abdoulaye Zongo coordonnateur du projet FICOD. Le retard dans l’exécution de ces travaux s’explique par deux facteurs majeurs : le paiement de la contribution des communes et la procédure imposée par le bailleur.  « Les difficultés que nous avons rencontrées sur la mise en œuvre des projets, on peut en retenir deux : la première des difficultés c’est le co-financement avec les communes. Le co-financement voudrait que la commune paye sa part avant que le projet ne démarre. Les projets avaient été adoptés en décembre, ce qui veut dire que les budgets des communes étaient déjà engagés. Il fallait attendre les budgets supplémentaires pour que les communes puissent engager  les dépenses et là on a perdu déjà six mois. L’autre élément, qui a entraîné ce retard, ce sont les procédures au niveau de la KFW qui est notre  bailleur de fonds qui nous donne les ressources. Il y a eu une modification dans ses procédures. A chaque étape maintenant, nous devons requérir la non objection du bailleur. Ce sont ces éléments de procédure qui ont traîné ce retard et qui font qu’à la date d’aujourd’hui nous sommes au stade de recrutement des entreprises » a expliqué Abdoulaye Zongo.

Malgré tout le président du comité d’octroi Check Napon estime que le niveau d’exécution des projets reste  satisfaisant. Et il en veut pour preuve le marché de Gaoua que le comité a visité.  Cette infrastructure a été réceptionnée courant mars 2018 et mise à la disposition des populations.  De manière générale cette infrastructure a été très bien réalisée avec une belle architecture et le président du comité d’octroi a invité les bénéficiaires à bien l’entretenir. Le FICOD dans sa politique d’accompagnement des collectivités rencontre d’énormes difficultés sur le terrain. Il s’agit du manque de ressources pour satisfaire les multiples demandes, des difficultés dans les prestations des marchés notamment la défaillance des entreprises et des bureaux de contrôle et la faible implication des collectivités dans la réalisation des infrastructures. Invite a été faite aux collectivités de superviser la réalisation des infrastructures pour garantir leur qualité.

La deuxième phase du FDC est prévue pour prendre fin en 2019. Une troisième phase est en vue. Les contrats de financements sont déjà signés entre l’Allemagne et le Burkina Faso.  Il  reste d’autres documents contractuels pour pouvoir démarrer cette phase a laissé entendre le coordonnateur du FICOD Abdoulaye Zongo.

Dar Flavien DA

 



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