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Les Echos du Sud-Ouest

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Week de danses traditionnelles Lobi : Un retour à la source


Le week-end de danses traditionnelles Lobi a encore tenu toutes ses promesses. Organisé par la diaspora du sud-ouest vivant à Ouagadougou, ce week-end est une occasion de présentation des vœux du nouvel an. Danses traditionnelles, marché traditionnel tout était réuni pour un retour à la source.

L’on se croirait dans un village du sud-ouest, lorsqu’on y foulait les pieds au week-end de danses traditionnelles Lobi à la cité AN II le samedi 24 et 25 février 2018. Des beignets, du dolo et autres mets de la région par ci, des tenues traditionnelles et des troupes de danses   esquissant des pas de danses du terroir par là. C’est le décor dressé pour accueillir les visiteurs et la diaspora du sud-ouest.

Pour le président du comité d’organisation de la présente édition, le week-end de danse est une initiative des ainés mais qui perdure dans le temps. Evariste pooda affirme que ce sont les ainés ressortissant de kampti qui chapeautait l’organisation. «  L’âge et les contraintes professionnelles ont  eu raison d’eux et nous avons pris la relève  ». Cadre de retrouvailles et de valorisation de la culture Lobi, le week-end des danses traditionnelles à Ouagadougou ambitionne plusieurs objectifs. « Nous avons constaté que les ressortissants du sud-ouest augmente en nombre, malheureusement les enfants  ne partent pas régulièrement  dans la région et par conséquent ne connaissent pas les pratiques culturelles Lobi telles que la danse». Pour cette édition le comité d’organisation a fait appel à trois troupes venues de la région. Il s’agit de la troupe Didjormè de kampti, troupe bôbô de Nako, et une troupe Pougouli. M. Pooda assure que la venue de ces troupes vont permettre au plus nostalgique de se ressourcer et permettre aux adultes et aux enfants de s’essayer aux différents pas de danses .

Elsa Pooda est élève en classe de CM1. Lorsque la troupe Dindjormè apparait sur la scène, elle n’a pu s’empêcher d’esquisser des pas de danses « C’est pas facile mais j’ai pu apprendre ce rythme. Mon souhait est de voir ces initiatives se perpétuer. Je suis très contente», dit-t-elle .

Les ainés toujours aux côtés des jeunes

Tout comme les jeunes, les ainés ont massivement fait le déplacement. M .Mathurin Kambou a  salué la mobilisation et félicité les organisateurs qui ont tenu le pari de ce week end de danses avant de s’interroger. « Y a-t-il  un arbre sans racine et qui produit ? et de répondre , la diaspora constitue le tronc et les branches et les troupes venues de la région la racine ». Il a invité la jeune génération à travailler à la préservation de la culture des peuples du sud-ouest ou qu’ils seront. M. Mathurin a souhaité que l’année 2018 soit une année de reussite pour tous les ressortissants du sud-ouest à Ouagadougou. A la suite de Monsieur Kambou le Pr Faustin sié Sib a laissé entendre  que la diaspora du sud-ouest dans la capitale burkinabé est à la recherche du pain.  Cependant elle ne doit pas se renier et doit être fier de son origine. M.Sib interpelle chaque fils et filles du sud-ouest à l’union sacré pour le développement de la région.

Rendez-vous est donc  pris pour l’année prochaine avec plusieurs innovations annoncées.

Dalou Mathieu Da

 



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