La parade civile et militaire a marqué le clou des activités marquant le 58^ème anniversaire de l’indépendance du Burkina Faso dans le sud-ouest. Au total 1500 personnes Après les discours du gouverneur et la décoration décoration, place a été faite aux défilants pour la parade civile et militaire. 15mn environ après le top départ donné par les enfants de la maternelle, les dieux de la Sonabel s’invitent dans la cérémonie. Un délestage oblige certains défilants à passer devant les autorités sans la fanfare militaire. En ce moment, ce sont les applaudissements  qui accompagnaient ces groupes tant du côté des officiels que des populations.
Se rendant compte que c’était un délestage, le sous-lieutenant Banworo commandant des troupes ordonne l’arrêt des groupes devant défiler. Pendant 20mn voir 30 mn, le comité d’organisation multipliait les actions pour trouver une solution.

Approché un membre du comité d’organisation assure que le groupe qui devait relayer la SONABEL en cas de coupure refuse de s’allumer. Le maire de la commune qui avait donné un groupe électrogène ordonne à ses services d’envoyer un  deuxième groupe le plus rapidement possible. Ce qui fut fait. Pendant ce temps les bourdonnements au niveau de la tribune comme chez les citoyens restés tout autour se faisaient de plus en plus entendre.

« C’est pas possible », « le comité n’a pas joué son rôle » « Ils n’ont pas testé le groupe ou pas avant de l’envoyer », « c’est la preuve que nous ne sommes pas indépendants »

Fort heureusement, les groupes électrogènes envoyés redonnent le top départ pour le défilé. Quelques minutes après, le groupe s’éteint lui aussi mettant les autorités dans un malaise total. Cependant cette interruption ne sera que de courte durée. Puisque l’énergie est revenue et pour de bon.

Dalou Mathieu Da envoyé spécial